Celle-ci est considérée par Wikipedia comme « un état intermédiaire de la justice pénale entre le système de la vendetta et le recours à un juge comme tiers impartial et désintéressé. ».
On notera qu'à l'époque, la loi du talion mettait des limites à la vengeance, qui devait être proportionnelle à l'offense:
« Les pères ne seront pas mis à mort pour les fils et les fils ne seront pas mis à mort pour les pères : chacun sera mis à mort pour son propre péché. » (Torah, Deutéronome, 24,16).
Les textes mentionnent de plus que cette loi peut être dépassée : Si le Coran rappelle le principe « œil pour œil, dent pour dent », il en adoucit également l'application :
« Ô les croyants ! On vous a prescrit le talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce. Ceci est un allègement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Donc, quiconque après cela transgresse, aura un châtiment douloureux. » ( Sourate II, verset 178).
« Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation.» (Sourate V, verset 44-45).