Dieu est à la fois un Dominateur ( son but est «de
contrôler (ses) sujets et de les forcer à agir. ( Il souhaite), bien sûr, que (ses) sujets se montrent soumis, dociles, obéissants)» et un Contrôleur («Il veut croire qu'il exerce un contrôle afin d'aider (ses) sujet alors qu'en fait, il le fait pour satisfaire (ses) besoins»)*.
J'ajouterai que Dieu est, par ailleurs, un sadique ( « qui re-
cherche le plaisir dans la souffrance physique ou morale volontairement infligée à autrui») : il a volontairement mis l'Homme dans une situation dont il savait qu'il ne se sortirait pas (voir page suivante), il a tout prévu pour pouvoir le con-
traindre à une vie de souffrance et de misère. Il ne l'a pas puni d'une manière claire, il l'a condamné à un supplice de Sisyphe dont la fin (vague) n'est indiquée que pour mieux faire souffrir : vous ne saurez ni le jour, ni l'heure, et en plus au jugement dernier vous risquez l'Enfer !
Et c'est ce genre de personnalité qui représenterait l'idéal à atteindre ? Dieu est un monstre et finalement, je me de-
mande si le Diable n'est pas plus « droit », moins retord. Dans le Manichéisme, le « mal » est à égalité avec le principe du « bien », l'un et l'autre correspondant à Dieu (Wikipédia).
Finalement, c'est bien Janus le dieu romain qui est le plus proche des dieux juifs, chrétiens et musulmans...
*GORDON Thomas, Eduquer sans punir. Marabout, 2009